Les lapins de compagnie peuvent être de races communes (celles utilisées en élevage) ou de races naines (nain de couleur, bélier nain), qui sont le résultat d'une sélection pour obtenir des animaux de compagnie. Les premiers sont de formats variés et leur poids varie de quelques kg à près de 15 kg pour certains sujets de race géants des Flandres ! Les lapins nains pèsent entre 900 g et 2 kg.

 

Les jeunes lapins peuvent être adoptés dès la fin du sevrage, vers l'âge de 8 semaines. La durée de vie moyenne est d'environ 8 ans.

 

La cage doit être spacieuse, surtout si le lapin n'en sort pas et doit être placée à un endroit lumineux, mais pas directement au soleil. La pièce doit être suffisamment aérée, sans qu'il y ai de courants d'air.

 

Le lapin est un herbivore strict ; le mieux pour assurer une alimentation équilibrée est de lui proposer des granulés complets pour lapins et du foin. Des fruits et légumes frais qu'il apprécie beaucoup, sont alors distribués en supplément, comme friandises.

 

La puberté intervient dès l'âge de 3 mois pour les femelles et 4 mois pour les mâles. La reproduction peut avoir lieu presque toute l'année et après un mois de gestation, la femelle met au monde 3 lapereaux en moyenne, qui naissent nus et aveugles. La femelle peut être à nouveau fécondée dès qu'elle a mis bas. Sauf si on désire faire de l'élevage, il est donc déconseillé d'acquérir un couple. Si cette situation se présente (les erreurs d'identification du sexe des lapereaux ne sont pas rares), il est indispensable de les séparer ou de faire castrer le mâle.

 

Il est conseillé de réaliser un entretien régulier de son animal

- le pelage et la peau : un brossage fréquent est nécessaire chez les lapins angoras ou lors de la mue pour les autres. Le lapin peut en effet ingérer des poils en grande quantité et la formation de pelotes peut obstruer l'intestin. L'inspection du pelage et de la peau peut aussi révéler la présence de lésions ou de parasites nécessitant un traitement ;

- Les oreilles : elles doivent être propres et la présence de dépôts est souvent le signe d'une infestation parasitaire. La surveillance doit être particulièrement rigoureuse pour les lapins béliers, à oreilles tombantes, qui sont prédisposés aux otites ;

- les yeux : la présence d'écoulements, en particulier s'ils sont purulents, révèlent en général une infection (coryza, etc.) ;

- le nez : il est normalement sec chez le lapin. Un nez humide est souvent un signe d'affection respiratoire ;

- les dents du lapin poussent en permanence et s'usent par frottement ; chez certains sujets , l'usure ne se fait pas bien et peut rendre l'alimentation difficile, voire impossible. Il est facile de voir que des incisives sont anormalement longues, en revanche lorsque le problème concerne les molaires, un diagnostic par le vétérinaire est nécessaire. Pour tous les cas, la coupe des dents doit être réalisée ;

- Les griffes : elles ont du mal à s'user chez le lapin qui vit en appartement et peuvent devenir trop longues. Il est nécessaire de les couper (ou de les faire couper) afin d'éviter qu'elles ne gênent le lapin ou le blessent.

- la région péri-anale et urogénitale doit être propre et sèche. L'inverse peut résulter d'un problème urinaire ou d'une diarrhée.

 

Si ses inspections révèlent des anomalies, mais également si le lapin présentent d'autres signes anormaux (respiration bruyante, éternuements, diarrhée, perte d'appétit), il est vivement conseillé de le présenter chez le vétérinaire sans tarder : certaines affections peuvent prendre rapidement une tournure dramatique chez cette espèce si elles ne sont pas traitées précocement.

 

Il est en revanche déconseillé de décider d'un traitement de sa propre initiative, certains médicaments pouvant entraîner des indésirables graves chez cette espèce (certains antibiotiques, antiparasitaires pour chien et chat, etc.)

 

En plus des soins courants, il est recommandé de faire vacciner les lapins contre 2 maladies virales très souvent mortelles, la myxomatose et la maladie hémorragique virale (VHD). Une injection de rappel bisannuelle est nécessaire. Des traitements antiparasitaires annuels ou bisannuels contre des vers digestifs, les oxyures, sont également souhaitables.